Synopsis
Janvier 1967, Festival de San Remo. Ce pourrait être une simple idylle entre Dalida, déjà une star, et ce ténébreux à la voix troublante quand il chante « Ciao, amore, ciao ». Sauf qu’on trouve Luigi Tenco mort d'une balle dans la tête, dans sa chambre de l'Hôtel Savoy. Un suicide d'après les enquêteurs. Mais on n'a jamais retrouvé trace du projectile. Pourquoi avoir ramené la dépouille de Tenco de la morgue au Savoy, où les policiers l'avaient redéposé dans sa chambre et dans son propre sang « comme ils l'avaient trouvé », sur le dos, au pied de son lit ? Dalida a-t-elle assisté à la scène macabre ? Etaient-ils vraiment amants ? Ou les acteurs consentants d'une « picture story » orchestrée par la presse ? Pourquoi Dalida quitte-t-elle San Remo dans la nuit, au terme d'un interrogatoire sommaire ? Que craignait-elle ? Comment expliquer son absence aux obsèques de Tenco dont elle avait porté le deuil en France ? Et que faisait sur les lieux son ancien mari et impresario, Lucien Morisse, qui se suicidera trois ans plus tard, à Paris, avec un Walther PPK, une arme identique à celle de Tenco ? Fallait-il y voir un signe ?
Des années plus tard, le narrateur interroge les lieux et les rares témoins de cette tragédie qui le renvoie à l'Italie puritaine des années soixante. Mais surtout à ses propres fantômes ? « Qu’est-ce que la gloire ? Sinon l’autre face de la persécution ? »
Un roman-vrai. Des destins qui s'entrecroisent. Et Dalida, à contre-jour de sa légende.
Biographie de l'auteur
Né en 1956, Philippe Brunel est journaliste. En 2000, il avait publié un premier roman, Les Reporters (Calmann-Lévy) puis un document, Vie et mort de Marco Pantani chez Grasset en 2009, remarqué en France, best-seller en Italie.
Détails de l'ouvrage
Relié : 192 pages
Editeur : Grasset (1 février 2012)
Collection : Littérature Française
Langue : Français
ISBN-10: 224675321X
ISBN-13: 978-2246753216
Article d'Alexandre Fillon, paru dans Le Journal du Dimanche, le 22 janvier 2012 :