21 janvier 2010
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Le temps des yé-yé a balayé toute une génération sur son passage. Des artistes qui, au cours des années 50, ont connu la gloire et la fortune disparaissent des ondes, des magasins de disques et des affiches de music-hall. Dalida ne vit pas cette forme de disgrâce, bien au contraire. Elle adapte son répertoire à l'air du temps. Elle danse le twist, enregistre en 1960 le célèbre "Itsy Bitsy Petit Bikini" en plusieurs langues, ainsi que "T'Aimer Follement", qui devient la première chanson du répertoire de celui qui sera surnommé "L'Idole des Jeunes" : Johnny Hallyday.
Dalida change également de style vestimentaire : des robes chic d'Yves-Saint-Laurent, elle passe aux pulls en coton, aux pantacourts moulants et aux ballerines.
Elle demeure la première vedette féminine au référendum annuel d'Europe n°1, et l'Oscar de la chanson de Radio Monte-Carlo va lui revenir pendant six années d'affilée, de 1958 à 1963. C'est même la première artiste au monde à recevoir un disque de platine en 1964, doublé de l'Oscar Mondial du Disque pour son succès planétaire. Dalida, qui enregistre la plupart de ses succès en plus de sept langues différentes, est la seule artiste francophone avec Edith Piaf à être connue à l'étranger.
Elle triomphe à l'Olympia en 1961, où elle mêle chansons yé-yé ("La Leçon de Twist", "24000 Baisers",...) et chansons réalistes ("Je Me Sens Vivre", "Une Fille Pleurait",...).
En 1962, Dalida s'installe dans les hauteurs de Montmartre, mythique quartier de Paris célèbre pour les peintres et poètes qui y ont vécu et travaillé, où elle a trouvé la maison, pour ne pas dire le château de ses rêves, dans lequel elle vivra jusqu'à la fin de sa vie.
En 1965, l'Ifop publie un sondage officiel selon lequel Dalida est la chanteuse préférée des français. Pendant l'été de cette même année, elle triomphe une nouvelle fois à l'international avec sa propre version de la danse grecque traditionnelle du sirtaki qu'elle nomme "La Danse de Zorba", également adaptée en anglais et en italien.
Cependant, à partir de l'année 1965, les chansons yé-yé se font plus rares dans le répertoire de Dalida. Elle ne se sent pas à l'aise avec ce style, qui selon elle est davantage destiné aux jeunes adolescents. Elle souhaite dire ce qu'elle a à dire, exprimer ses émotions au travers de textes plus profonds, plus poétiques, et d'une musique moins rythmée et plus authentique. C'est après sa tentative de suicide en 1967 que Dalida met totalement fin à sa période "yé-yé", laissant place à la philosophie et à la réflexion, sur lesquels elle construira les bases de toute son oeuvre jusqu'à la deuxième moitié des années 70, avant l'essor du disco.
Dalida change également de style vestimentaire : des robes chic d'Yves-Saint-Laurent, elle passe aux pulls en coton, aux pantacourts moulants et aux ballerines.

Elle triomphe à l'Olympia en 1961, où elle mêle chansons yé-yé ("La Leçon de Twist", "24000 Baisers",...) et chansons réalistes ("Je Me Sens Vivre", "Une Fille Pleurait",...).
En 1962, Dalida s'installe dans les hauteurs de Montmartre, mythique quartier de Paris célèbre pour les peintres et poètes qui y ont vécu et travaillé, où elle a trouvé la maison, pour ne pas dire le château de ses rêves, dans lequel elle vivra jusqu'à la fin de sa vie.
En 1965, l'Ifop publie un sondage officiel selon lequel Dalida est la chanteuse préférée des français. Pendant l'été de cette même année, elle triomphe une nouvelle fois à l'international avec sa propre version de la danse grecque traditionnelle du sirtaki qu'elle nomme "La Danse de Zorba", également adaptée en anglais et en italien.
Cependant, à partir de l'année 1965, les chansons yé-yé se font plus rares dans le répertoire de Dalida. Elle ne se sent pas à l'aise avec ce style, qui selon elle est davantage destiné aux jeunes adolescents. Elle souhaite dire ce qu'elle a à dire, exprimer ses émotions au travers de textes plus profonds, plus poétiques, et d'une musique moins rythmée et plus authentique. C'est après sa tentative de suicide en 1967 que Dalida met totalement fin à sa période "yé-yé", laissant place à la philosophie et à la réflexion, sur lesquels elle construira les bases de toute son oeuvre jusqu'à la deuxième moitié des années 70, avant l'essor du disco.
Quelques uns de ses plus grands succès yé-yé :
Itsy Bitsy Petit Bikini (1960) :
T'Aimer Follement (1960) :
La Leçon de Twist (1961) :
Le Petit Gonzalès (1962) :
T'Aimerai Toujours (1962) :
Viva La Pappa (1965) :
Itsy Bitsy Petit Bikini (1960) :
T'Aimer Follement (1960) :
La Leçon de Twist (1961) :
Le Petit Gonzalès (1962) :
T'Aimerai Toujours (1962) :
Viva La Pappa (1965) :
