20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 15:04

vetements.jpg« C’était facile d’habiller Dalida dans la mesure où elle avait un corps parfait. On lui mettait ce qu’on voulait, elle pouvait porter n’importe quoi. Sa taille de mannequin nous permettait de ne pratiquer que de très légères retouches. Elle savait mieux que personne porter une robe et la mettre en valeur. Les gestes et les mouvements de Dalida à la télévision sont célèbres. Elle avait une facilité, une élégance, une manière de bouger qui n’appartenait qu’a elle. J’ai obtenu grâce à Dali le plus beau compliment que j’aurais jamais pu avoir. C’était lors d’un dîner en ville, Yves Saint Laurent arrive et me dit : «  J’ai vu une émission sur Dalida hier soir à la télévision,  j’ai reconnu vos toilettes. Vous faites les plus belles robes du soir de Paris » confiait son couturier fétiche, Louis Azzaro.

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En plus de trente ans de carrière, Dalida façonne son image comme elle sculpte son corps. Avec volonté. Sans relâche. Jour après jour. Brune, fraîche et pulpeuse à vingt ans, elle se transforme peu à peu, alors que sa carrière évolue et que la maturité arrive, en une blonde sublime, sexy en diable. Les jambes sont longues. Les pieds chaussés de talons aiguilles. Les strass et les paillettes brillent sous les projecteurs. Dalida irradie sur scène, joue de sa chevelure blond vénitien et dévoile son corps parfait.
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Dans la rue, Dalida fait école. On croise dans les années 50 des dizaines de jeunes filles sous influence franco-italienne. Yeux de biche, chevelure moussante, taille menue prise dans une large ceinture. C’est la mode qui veut ça. Mais c’est surtout Dalida qui véhicule cette image via les pochettes de ses 45 tours.
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Côté scène, elle sait s’entourer. La fameuse robe de velours rouge de son premier Bobino en 1958 est signée du couturier Jean Dessès (le même qui habillait Rita Hayworth ou Marlène Dietrich). Plus tard, elle aimera la sobriété et le chic de Pierre Balmain et l’indémodable Yves Saint Laurent. Mais dans la mémoire collective, c’est la Dalida des shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier qui reste la plus vive. Une Dalida glamour et raffinée, épousant à merveille de ses courbes les longues robes fourreaux de Louis Azzaro. Sans oublier la Dalida qui galvanise la scène du Palais des Sports en 1980 dans des tenues incroyables signées du couturier Michel Fresnay.
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Après sa disparition, Orlando a conservé précieusement toute sa garde-robe. La garde-robe d’une femme à la fois élégante et expansive pour les besoins de son métier. Des centaines de tenues, de chaussures, de sacs et de foulards présentés pour la première fois à l’occasion de cette exposition.

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commentaires

A
elle avait toujours de magnifiques robes qui ne lui appartenaient pas toutes évidemment mais qui lui allaient comme un gant. pour avoir vu l'expo , je peux te dire que ces robes sont conservées mais pas toujours très bien....:-(. bisoux
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V
J'ai eu la chance d'aller à cette exposition il y a un mois, et je peux vous dire qu'elle est magnifique et très émouvante, je vous conseille tous d'y aller, en plus c'est gratuit !
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D
Merci beaucoup, comme tous les fans, j'ai prévu d'y aller début Août, je ne manquerai pas de faire un article dessus, et de créer un album photo consacré à cette expo. Cette journée s'annonce magnifique !

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