1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 11:28

Dalida reste aujourd'hui l'une des plus grandes Stars de la Chanson, aussi bien en France qu'à l'étranger. Appréciée d'un grand nombre, la petite fille de Choubra débarquée à Paris un jour de Noël 1954 n'avait certainement pas imaginé laisser un tel héritage derrière elle.
Dalida a régné pendant 35 ans sur l'univers du disque, du 78t au Disque Compact en passant surtout par les 33t et 45t.


- Dalida a été la première chanteuse à poser son image sur une pochette de disque en France. Avant elle, les vedettes étaient sans visages, anonymes. Seules leurs voix étaient connues du public.

- Dalida est la première à recevoir un disque d'or en France, en 1957, pour l'énorme succès de "Bambino".

- Dalida a été la première Idole de la chanson française, la première chanteuse à avoir un fan-club. En 1960, elle détient le record des lettres reçues à la station de RTL. Elle crée des modes. En effet, les jeunes admiratrices copient le Style Dalida, rimmel coulant, jupe évasée et cheveux en broussaille.


- Dalida est la première femme autorisée à suivre le Tour de France dans une voiture officielle.


- En tournée, Dalida est la première en France à emmener sa propre sonorisation, à investir dans du matériel électronique et à constituer un parc de voitures. En un été, elle bat le record du plus gros cachet dans sa tournée des plages.

 

- Dalida est la première femme à recevoir un disque de platine en France, en 1964.


- A la télé des années 60, Dalida est également la première à tourner dans une publicité. En Italie, elle apparaîtra dans plusieurs spots vantant les mérites d'un matelas à ressorts. Elle remettra ça en 1985, cette fois pour le dépoussiérant Wizzard, sur l'air de Gigi l'Amoroso.


- Dalida est la première à importer le Disco en France avec le tube J'attendrai en 1976. Lorsqu'elle présente la chanson au public Canadien, on lui dit alors: "Mais Dalida, vous faites du Disco !". La vague avait déjà commencé outre-atlantique...
Elle en deviendra la Reine et alignera plusieurs tubes à la sauce Disco : Besame Mucho, Monday Tuesday, Gigi in Paradisco... et Génération 78, le premier medley en France. Elle exportera ces tubes en dehors des frontières françaises et ceux-ci connaîtront un grand succès partout en Europe et dans le monde.
C'est la grande époque Show de Dalida qui débutera en 1976 et qui connaîtra son apogée en 1980 au Palais des sports.


- Dalida est la première chanteuse à "squatter" le Palais des sports. Avant elle, seuls Johnny Hallyday et des stars américaines s'y étaient produits. Du 05 au 20 janvier 1980, Dalida offrit au public 17 représentations sous la direction artistique du chorégraphe américain Lester Wilson, l'homme qui a fait danser Travolta dans "Saturday Night Fever". Côté costumes, la Star est habillée par le créateur Michel Fresnay qui crée pour l'occasion pas moins de 12 costumes splendides dont le collant couleur chair brodé de perles et de pièces de "Money, Money".


- Dalida est la première Star au Monde à recevoir un Disque de Diamant pour ses centaines de millions de disques vendus à travers le monde, en 1981.

 

- Dalida est l'une des seules stars francophones et italophones à être connue et appréciée aux Etats-Unis et dans la plupart des continents, un fait extrêmement rare pour une artiste non-anglophone (malgré une vingtaine de chansons enregistrées en anglais, bien moins connues que les versions françaises). Dalida est donc une représentante importante de la culture française et italienne à travers le monde, mais il ne faut pas oublier son pays de naissance, l'Egypte et plus globalement le Moyen-Orient, qu'elle symbolise également (elle y est considérée comme "la chanteuse de la paix" depuis la sortie de Salma ya salama en 1977).


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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:37


Assez solitaire à la ville, souvent pour son plus grand désespoir, Dalida a multiplié les duos à la scène. Ou plus exactement à la télévision, en particulier à partir du milieu des années 1970, au temps des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, aujourd'hui devenues mythiques. Très complice du couple de producteurs le plus célèbre du petit écran, elle a régulièrement participé, comme vedette ou au titre d'invitée exceptionnelle, à des soirées qui s'intitulaient Top à, Numéro Un ou Formule Un.

 


Le duo le plus célèbre de la carrière de Dalida demeure Paroles, Paroles, avec Alain Delon. Elle l'a connu en 1955, quand, inconnu, il vivait rue Jean-Mermoz, dans une chambre voisine de la sienne. Ils se retrouvent en 1973, passent une journée ensemble pour enregistrer la chanson, et posent, le temps de quelques photos, chez elle, à Montmartre, puis rue d'Orchampt. Ils envisagent de tourner une version en images, mais leurs emplois du temps respectifs vont les empêcher de mener ce projet à terme. Le 19 avril 1974, Dalida interprète Paroles, Paroles dans Cadet Rousselle, l'émission de Guy Lux. On entend la voix d'Alain Delon, et l'on découvre, dans un coin de l'écran, dans une cabine téléphonique, un homme de dos, vêtu d'un imperméable et coiffé d'un chapeau. Cette doublure de l'acteur, c'est le présentateur de l'émission, Guy Lux en personne.

 

 

Le 23 mars 1975, c'est dans une autre émission de Guy Lux, Système 2, qu'on la retrouve en couple, avec Richard Chanfray, qui, sous le pseudonyme de "Comte de Saint-Germain", dont il prétend être la réincarnation, interprète avec elle Et de l'amour... de l'amour. Cette chanson vient alors de sortir, sous la forme d'un 45 Tours.

 

 

En revanche, beaucoup d'autres duos, réalisés pour une émission spéciale, n'ont jamais été gravés dans la cire. Au début des années 1960, au temps des yé-yé, Dalida va interpréter Ne t'en fais pas pour ça, avec Frank Alamo, alors en tête du hit-parade avec Maillot 38-37 et Les Couleurs de l'amour, en toute complicité avec Monty.

 

En 1967, c'est avec Charles Aznavour, son complice du premier Olympia, qu'on la découvre dans Quand on s'aime.

 

Au début des années 1970, elle participe à l'émission Midi-première, de Danièle Gilbert, où elle retrouve Charles Trenet, avec qui elle interprète Que reste-t-il de nos amours ?, accompagnée par le poète en personne. Plus tard, au cours d'une autre soirée, c'est avec Johnny Mathis qu'elle va chanter I Wish You Love, version anglaise de ces couplets immortels. Enfin, dans Le Luron du dimanche, en 1973, on va la retrouver, souriante, face à Thierry qui entonne ces couplets en l'imitant parfaitement.

 

 

Car Dalida a de l'humour. On la sait capable de se mettre très en colère, mais cela ne l'empêche pas d'aimer rire et d'afficher un certain sens, et même un sens certain de l'autodérision. Hello Dali, sur l'air de Hello Dolly, avec Petula Clark, lui permet de se moquer de son accent italien et Enrico, avec Macias, au cours de son Numéro Un du 15 octobre 1977, est l'occasion pour elle d'offrir une version aussi insolite qu'inédite de Bambino.

 

 

N'oubliant pas ses origines, le 20 janvier 1973, elle est l'invitée d'un Top à Claude François, où elle chante avec lui des refrains traditionnels italiens de leur enfance commune, mais aussi Ciao, Ciao Bambina, Come Prima et Volare. Cloclo est en effet italien par sa mère, et il est né et a été élevé au Caire, comme Dalida.

Sur le petit écran, au fil des saisons, les téléspectateurs vont aussi découvrir Dalida avec Sacha Distel dans Scandale dans la famille, avec Serge Lama dans Toi, c'est pas pareil ;  dans une tenue japonaise traditionnelle avec Dave dans Prendre le thé à deux, un extrait du Pays du sourire de Franz Lehar, ainsi qu'avec Julio Iglesias. Au fil de leurs rencontres régulières quelque part dans le monde, au hasard de leurs tournées respectives, une complicité est née. Elle s'est rapidement transformée en amitié. L'un ne manque jamais d'inviter régulièrement l'autre dans les émissions auxquelles il participe. En 1981, devant les caméras de Maritie et Gilbert Carpentier, ils chantent ensemble La Vie en rose. Un duo d'un soir aussi tendre que haut en couleur.

 

Source : "Dalida, Une Vie", de Jacques Pessis aux éditions Chronique
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 08:24
   À la fin d'un concert au Japon, en février 1974.

L'enthousiasme pour la personnalité et les chansons de Dalida a été immédiat. À la fin des années 1950, alors que le souffle de liberté qui va marquer le temps des yé-yé n'est pas encore d'actualité, elle commence à toucher un public, particulièrement jeune et féminin, qui décide d'en faire son modèle. Les adolescentes commencent à s'habiller, se coiffer, se maquiller comme elle. Les jeunes filles en fleur, soucieuses de lui ressembler, abusent du Rimmel sur les yeux. Les plus acharnées adhèrent à un fan-club qui, dans l'histoire de la chanson, devient le premier consacré à une femme.

Les hommes l'aiment également, et ils ne s'en cachent pas. Dalida en prend conscience dès 1958, lorsqu'elle se rend à Alger pour chanter devant des soldats français mobilisés pour une guerre dont personne, pour l'instant, n'entrevoit la fin. Ce jour-là, elle devient la marraine du 18e régiment de parachutistes. Elle découvre alors que trois photos sont accrochées aux placards des chambrées : celles du général de Gaulle, de Brigitte Bardot,... et la sienne.


Cette admiration, pleine d'affection, devient encore plus forte en 1967, au lendemain de sa première tentative de suicide. À la sortie de l'hôpital et de quelques jours de convalescence aussi discrète qu'indispensable, elle découvre, rue d'Orchampt, un livre tiré à un seul exemplaire, composé de quatre cent lettres de fans choisies parmi les cinq mille adressées au quotidien France-Soir. Elles sont rédigées et signées par des lycéens, des fonctionnaires, des ouvriers, des enseignants, des secrétaires, des cadres supérieurs... Certains de ces correspondants ont même glissé dans l'enveloppe un billet de cinquante francs - une somme d'argent importante pour l'époque - en demandant à la secrétaire de Dalida de lui acheter des fleurs, de leur part.


Jusqu'en 1987, le fan-club de Dalida va suivre quasiment à la trace la chanteuse au quotidien. À travers un bulletin donnant régulièrement de ses nouvelles, ils ne vont jamais manquer d'être les premiers à se précipiter pour acheter un nouveau disque ou louer les places pour son prochain récital à Paris, ou dans n'importe quelle ville en France et dans le monde.


Reconnaissables à une carte de membre qu'ils conservent en permanence sur leur cœur, ces admirateurs de toujours ne vont jamais hésiter à faire coïncider leurs dates de vacances avec celles des tournées de leur artiste préférée.


Ils ne manquent jamais de lui adresser une lettre affectueuse lors d'un anniversaire, ou à l'occasion de la nouvelle année. Une réponse vient systématiquement en retour. Le plus souvent, il s'agit d'une photo dédicacée qu'elle a personnellement signée parmi des milliers d'autres, entre deux récitals. Certaines missives sont par ailleurs davantage personnalisées. Dalida a demandé à Rosy, sa cousine et à son frère Orlando qu'on lui transmette les mots où l'on se confie sincèrement à elle. Elle sait que pour certains, elle est la grande sœur, voire la maman qu'ils n'ont peut-être pas eue, la seule qui peut les comprendre. Elle sait aussi, mieux que personne, la dimension que peut prendre la souffrance qui vous touche au plus profond de vous-même et que celles et ceux qui ne l'ont pas vécue ne peuvent pas en mesurer la dimension.


Aujourd'hui, elle n'est plus là pour trouver et transmettre les mots qu'il faut à celles et ceux qui continuent à écouter ses chansons, quasiment en boucle. Alors c'est dans celles-ci que les fans de Dalida trouvent du réconfort ; ces fans qui demeurent plus nombreux que jamais dans les familles où l'on se transmet, en héritage, histoire de cultiver son souvenir, des 45 et 33 Tours dont les pochettes originales valent parfois aujourd'hui plusieurs centaines d'euros pièce. On entend aussi les chansons de Dalida dans les discothèques, mais également sur les stades où, à la fin d'un match de rugby ou de football, elles sont reprises en chœur, depuis les tribunes. Des refrains devenus presque aussi célèbres et incontournables que notre hymne national.

Source : "Dalida, Une Vie", de Jacques Pessis aux éditions Chronique

   Devant sa maison à Montmartre, Dalida n'hésitait pas à signer des autographes avec le sourire...

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 10:10


Source : Chérie FM

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Visitez le site officiel de la comédie musicale "Cléopâtre, La Dernière Reine d'Egypte" en cliquant ici.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 20:44

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Le temps des yé-yé a balayé toute une génération sur son passage. Des artistes qui, au cours des années 50, ont connu la gloire et la fortune disparaissent des ondes, des magasins de disques et des affiches de music-hall. Dalida ne vit pas cette forme de disgrâce, bien au contraire. Elle adapte son répertoire à l'air du temps. Elle danse le twist, enregistre en 1960 le célèbre "Itsy Bitsy Petit Bikini" en plusieurs langues, ainsi que "T'Aimer Follement", qui devient la première chanson du répertoire de celui qui sera surnommé "L'Idole des Jeunes" : Johnny Hallyday.

Dalida change également de style vestimentaire : des robes chic d'Yves-Saint-Laurent, elle passe aux pulls en coton, aux pantacourts moulants et aux ballerines.

orch16.jpgElle demeure la première vedette féminine au référendum annuel d'Europe n°1, et l'Oscar de la chanson de Radio Monte-Carlo va lui revenir pendant six années d'affilée, de 1958 à 1963. C'est même la première artiste au monde à recevoir un disque de platine en 1964, doublé de l'Oscar Mondial du Disque pour son succès planétaire. Dalida, qui enregistre la plupart de ses succès en plus de sept langues différentes, est la seule artiste francophone avec Edith Piaf à être connue à l'étranger.

Elle triomphe à l'Olympia en 1961, où elle mêle chansons yé-yé ("La Leçon de Twist", "24000 Baisers",...) et chansons réalistes ("Je Me Sens Vivre", "Une Fille Pleurait",...).

En 1962, Dalida s'installe dans les hauteurs de Montmartre, mythique quartier de Paris célèbre pour les peintres et poètes qui y ont vécu et travaillé, où elle a trouvé la maison, pour ne pas dire le château de ses rêves, dans lequel elle vivra jusqu'à la fin de sa vie.

En 1965, l'Ifop publie un sondage officiel selon lequel Dalida est la chanteuse préférée des français. Pendant l'été de cette même année, elle triomphe une nouvelle fois à l'international avec sa propre version de la danse grecque traditionnelle du sirtaki qu'elle nomme "La Danse de Zorba", également adaptée en anglais et en italien.

Cependant, à partir de l'année 1965, les chansons yé-yé se font plus rares dans le répertoire de Dalida. Elle ne se sent pas à l'aise avec ce style, qui selon elle est davantage destiné aux jeunes adolescents. Elle souhaite dire ce qu'elle a à dire, exprimer ses émotions au travers de textes plus profonds, plus poétiques, et d'une musique moins rythmée et plus authentique. C'est après sa tentative de suicide en 1967 que Dalida met totalement fin à sa période "yé-yé", laissant place à la philosophie et à la réflexion, sur lesquels elle construira les bases de toute son oeuvre jusqu'à la deuxième moitié des années 70, avant l'essor du disco.

Quelques uns de ses plus grands succès yé-yé :

Itsy Bitsy Petit Bikini (1960) :


T'Aimer Follement (1960) :




La Leçon de Twist (1961) :

 


Le Petit Gonzalès (1962) :


T'Aimerai Toujours (1962) :



Viva La Pappa (1965) :

 


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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 13:49

C'est en 1976 que Dalida décide de faire construire sa villa de vacances, un petit coin de paradis situé dans les hauteurs des montagnes corses, en face du port très pittoresque de Porto Vecchio. Chaque été, lorsque son emploi du temps le lui permet, elle s'y ressource et invite toute sa famille et ses amis (la villa compte 6 chambres avec une salle de bain différente dans chacune d'elles). Ils se réunissent autour de parties endiablées de poker, de rami ou de scrabble et profitent de la piscine de 10 mètres pour se rafraîchir. "Dali", comme ses hôtes l'appellent, aime préparer de copieux dîners, en particulier des salades composées - sa spécialité - qu'ils savourent en tirant plaisir de la vue sur la mer.

Après la disparition de Dalida, la famille Gigliotti décide de revendre cette splendide demeure, tout comme celle de Montmartre ; deux endroits importants qui ranimaient en eux trop de mauvais souvenirs.

Aujourd'hui, la villa corse de Dalida (du nom de "Villa San Giorgio") est louable toute l'année, mais les prix sont assez élevés... De quoi en faire rêver plus d'un (en particulier les fans) !


DALIDA PARLE DE SA VILLA EN CORSE :



QUELQUES PHOTOS DE LA VILLA AUJOURD'HUI :




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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 17:26

Toute sa vie, et au fur et à mesure des années, Dalida, le personnage de la Star absolue, se sentait en quelque sorte "tuer" Yolanda, la Femme. "Plus Dalida était célèbre, plus elle s'exprimait, moins Yolanda pouvait vivre", explique Catherine Rihoit, auteur de la biographie officielle de Dalida. Selon Orlando, son frère et producteur, "Dalida a été l'enfant que Yolanda a construit. Yolanda n'a jamais eu d'enfant, ni de mari ; elle disait d'ailleurs que pour elle, le public avait le visage de l'amour".

Voici donc un extrait d'une émission qui lui a été consacrée lors des vingt ans de sa disparition en 2007, dans laquelle différents témoignages tentent de définir qui était vraiment Yolanda, la Femme et d'expliquer pourquoi ce perpétuel malaise entre la Femme et l'Artiste...


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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 19:29


En 1963, Jacques Poitrenaud offre à Dalida le rôle principal d'une comédie musico-policière tournée en Asie, L'Inconnue de Hong-Kong, avec Philippe Nicaud, Serge Gainsbourg et Tania Béryl.

Synopsis : Georgia et Mitzi, deux chanteuses engagées dans un cabaret de Hong Kong pour une durée de trois mois, débarquent de leur avion. Tandis que Georgia se réjouit de découvrir la perle de l'Asie, Mitzi regrette avec force soupirs l'amoureux qu'elle a laissé à Paris. Dès leur arrivée, les deux jeunes femmes sont mêlées à une curieuse affaire de trafic de diamants. Mitzi, qui veut à tout prix rentrer en France, cherche à se procurer la somme nécessaire à l'achat de son billet. Une nuit, les duettistes sont abordées par une mystérieuse jeune Chinoise qui leur assure qu'un certain Taï Ko Sing en veut à sa vie. Peu après, elle est retrouvée morte...

Le scénario est fait de telle sorte que Dalida soit mise en valeur dans son rôle de chanteuse. Ainsi, elle interprète plusieurs titres en solo ou en duo avec Tania Béryl, dont « Que la vie était jolie », mais surtout la magnifique chanson « Eux », enregistrée en 4 langues, grâce à laquelle Dalida a obtenu l'Oscar Mondial du Disque en 1963.
Mais le moment fort du film est sans aucun doute la chanson « Rues de mon Paris », une java douce évoquant Rimbaud et Prévert, que Dalida interprète avec son auteur-compositeur Serge Gainsbourg, épatant dans un rôle secondaire.

Voici quelques extraits du film :

Dalida & Serge Gainsbourg : "Rues de mon Paris" :


Dalida chante "Eux" :

Vous pouvez trouver le DVD du film édité par "René Château" dans tous les magasins de multimédia, et sur tous les sites de vente sur internet.


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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:10
     Vers 1984, Alice Dona (qui a déjà écrit plusieurs chansons pour Dalida, telles que Tables Séparées, Comme Si Tu Etais Là, Ô Seigneur Dieu, et surtout Je Suis Malade, écrite avec Serge Lama) lui propose une nouvelle chanson : "Fatiguée". Dalida, très émue par les paroles (car sans rien dire, cela correspondait sûrement à son état d'esprit au milieu des années 1980, soit moins de 3 ans avant sa disparition), n'a pas eu le courage de terminer l'enregistrement, et se sentait incapable de la chanter sur scène... La chanson n'est donc jamais sortie mais Dalida a assuré que si elle l'avait enregistrée, cela aurait été la chanson la plus forte de tout son répertoire.
     Je vous propose ci-dessous les paroles de cette chanson magnifique, mais surtout très émouvante :



Fatiguée
Mais alors fatiguée
Dans cette maison vide aux glaces sans pitié
Devant ce trop grand lit d'absence et de regrets
Avec le souvenir des fêtes du passé

Fatiguée
Mais alors fatiguée
Avec le fil des jours sans âme et sans amour
Avec ce piano blanc et ce silence autour
Avec comme une envie d'appeler au secours


Refrain:
Allez viens
Si tu existes un peu, oh fais-le-moi savoir
Même si je n'y crois plus, je veux encore y croire
Redonne-moi envie, rien que par un regard
De rire de chanter, enfin de vivre


Allez viens
Et si tu m'aimes un peu, même si tu fais semblant
Moi je jouerai le jeu, je brûlerai vraiment
Quelque part dans le cœur on a toujours vingt ans


Fatiguée
Mais alors fatiguée
Devant ce rideau rouge qui s'ouvre sur ma peur
Avec mes yeux brulés aux feux des projecteurs
Et ce ressort cassé à la place du cœur


Fatiguée
Mais alors fatiguée
De jouer les divas derrière un téléphone
Avec le sentiment de n'être plus personne
Et découvrir l'hiver sans avoir vu l'automne...




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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 15:47
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Ci-dessous, une petite photo de mars 2009, prise à Paris, sur laquelle on peut voir de nombreux touristes réunis autour du buste de Dalida, sur la place montmartroise qui lui est dédiée.
Cet endroit serait — selon une enquête menée par la Ville de Paris — un des plus visités de la capitale.
C'est un lieu où l'on se sent naturellement à l'aise, au centre trône le buste en bronze de Dalida, sculpté par Aslan ; les arbres et la végétation cachent le trop plein de soleil ou de pluie, et le calme y règne. Si vous passez par Montmartre, n'hésitez pas à y faire un tour...!


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INAUGURATION DE LA PLACE DALIDA, À MONTMARTRE LE 24 AVRIL 1997 :



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