31 mars 2009
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Aux éditions Ramsay paraîtra le 27 avril une nouvelle biographie qui n'en n'est pas vraiment une, puisqu'elle racontra Dalida à travers les yeux de son neveu, Luigi Gigliotti (d'où le titre de l'oeuvre). Enfin, il est important de noter que tous les droits d'auteurs de cet ouvrage iront directement à une oeuvre caritative.
Résumé : Le 3 mai 1987, Luigi travaille dans sa chambre quand son frère lui apprend que leur tante vient de mettre fin à ses jours. Le lecteur pénètre alors dans l'intimité d'un mythe. Ce livre raconte l'histoire de Dalida mais aussi celle d'une famille qui a vécu l'exode avant le succès mondial. Riches de témoignages poignants, les auteurs décortiquent les émotions que la chanteuse puisait dans sa vie. C'est ainsi qu'on la suit, vue par les membres du clan, tout au long de son existence, à travers sa carrière, ses drames et ses joies. Luigi était l'enfant qu'elle n'a pas eu, celui qui lui rappelait un autre Luigi : Luigi Tenco. Son grand amour qui s'est suicidé, tout comme ses deux autres passions : Richard Chanfray et Lucien Morisse. Ce récit est chargé d'anecdotes puisées dans le quotidien d'une des plus grandes icônes de la planète. C'est par le regard simple et tendre d'un jeune homme que nous découvrons cette relation entre une tante, - "Mia Zia" dans leur langue d'origine, l'italien - et son neveu.
Quelques mots autour de cet ouvrage :
"Le jour de mon dix-neuvième anniversaire, j'ai le souvenir d'avoir dit à Dalida que j'étais très fièr qu'elle soit ma tante. Souriante, elle m'a répondu : « Luigi, j'ai beaucoup de plaisir à être ta tante, mais tu dois surtout être fièr de ce que tu fais par toi-même. »
À mes yeux d'enfants, sa force et ses fêlures secrètes me semblaient inaccessibles de par son statut, mais nous partagions une véritable complicité et c'est à cette seconde maman que j'adorais me confier.
Il y a 22 ans, Dalida, alors âgée de 54 ans, nous quitte, mettant un terme à plus de trente années d'une des plus belles carrières de la chanson laissant un répertoire exceptionnel.
En quête de vérité, face à la mémoire familiale, mes racines, le parcours et le déracinement des miens, c'est avec plaisir que je souhaite partager et faire découvrir un regard plus intime et humain sur l'histoire de ma famille, de Dalida et j'ai l'espoir de pouvoir offrir aux lecteurs une intensité nouvelle sur la femme, son destin. Passionnée par son métier, passionnante, cette artiste incomparable est toujours aimée et adulée du public..."
~ Luigi Gigliotti ~ --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"J'ai une tendresse particulière pour mon neveu Luigi. Et Dalida, elle, l'adorait. Ma sœur, parce qu'elle n'a jamais eu d'enfants, avait les meilleures raisons du monde de lui vouer une profonde affection. Et cette adoration, qu'elle continue de lui porter, aujourd'hui, en veillant sur lui, de là où elle se trouve, était d'autant plus particulière et spéciale que Luigi arriva dans notre famille à l'un des moments les plus tristes et même désespérés de notre existence.
Ma belle-sœur Teresa était enceinte lorsque se produisit le drame de San Remo, quand le chanteur italien Luigi Tenco qui partageait alors la vie de Dalida choisit, en des circonstances tragiques, de mettre fin à ses jours. Quelques semaines plus tard, Dalida décidait, elle aussi, de dire adieu à la vie. Mais, par chance et par miracle, le destin voulut qu'elle restât avec nous 20 ans de plus.
Dans ce contexte, émouvant à l'extrême, un nouveau-né, donc, nous arriva. Comme un cadeau du ciel, un rayon de soleil, une lueur d'espoir, un rêve de bonheur. Dalida en fut folle de joie. Mon frère et son épouse lui donnèrent le prénom de Luigi, en hommage à celui qui venait de disparaître. Et Dalida en fut bouleversée. Dès lors, elle regarda cet autre Luigi, du même sang qu'elle, comme un être à part, béni des dieux, et elle ne cessa de le chérir, toute sa vie durant, malgré ces absences dues à son métier.
Le cercle de notre famille s'élargit avec l'arrivée de mon autre neveu, Roberto le frère de Luigi. Mon frère aîné dont je porte le prénom, qui nous a quittés il y a une quinzaine d'années s'est toujours occupé de sa famille avec amour. Aujourd'hui je voudrais lui rendre hommage, car il a toujours été la pour Dalida et moi-même dans les moments difficiles, tout en gardant une extrême discrétion et une réserve par rapport au métier que l'on faisait. Nous l'admirions tous.
Luigi, dois-je l'écrire, vouait à sa tante dont il percevait, alors qu'elle évoluait dans un royaume de lumières et d'ombres, la force flamboyante et aussi les fêlures secrètes, une tendresse inouïe et, avec la grâce spéciale que savent dispenser certains enfants sensibles, il noua avec elle des liens forts. Luigi était devenu un petit homme lorsque Dalida s'en alla. Et il lui fallut, comme à chacun de nous, comme à chacun de vous, du silence et du temps pour parvenir à vivre avec cette douleur incommensurable. Il a entrepris de faire un deuil qui, on le sait, ne se termine jamais. Il a souhaité partir en pèlerinage à travers la Calabre, à travers les paysages et sur les lieux où vécurent nos parents et grand-parents, à Serrastretta dans la province de Catanzaro.Il est aussi allé voir à Gênes les parents de Luigi Tenco.
Luigi, blessé par la vie, sûrement pas en quête de célébrité et de profit « Je crois savoir qu'il fera don de ses droits d'auteur à une association caritative » mais juste en quête de mémoire et de vérité, il a enquêté et il a réfléchi. Et il a voulu raconter, à sa façon et de son point de vue, les souvenirs familiaux et personnels qui le lient à Dalida.
J'ai lu ses écrits avec une grande émotion, livre qu'il a co-écrit avec Stéphane Julienne. Et je suis, à ma manière, en refermant ce livre que vous ouvrez, heureux des lignes qu'il a rédigées et qui, avec tendresse et respect, redonnent vie à sa tante et à son père, deux êtres d'exception."
~ Orlando ~
Source : Site Officiel Dalida
Publié par Dalida Forever
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Actualités
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Une chanson du milieu des années 1960 écrite par Charles Aznavour, douce par la musique et originale par les paroles qui traitent d'une simple employée de maison issue d'une classe sociale très populaire (d'où le registre de langage quelque peu familier), jouant le rôle de la "maîtresse modèle" d'un homme appartenant au contraire à un rang plus élevé, et qui semble ne jamais faire attention à sa compagne.
Je ne sais pas, comme c'est curieux
Comment moi j'ai fait
Pour te plaire ?
Je n'connais rien des bonnes manières
Alors que toi
T'es un "Monsieur"
Tu m'as toujours intimidée
Et dans ma tête tout se brouille
Mes jambes tremblent et je m'embrouille
Rien que d'oser te demander
Pourquoi ça fait rire tes amis
Lorsque tu m'appelles "Totoche" ?
Moi j'aime ce nom qui nous rapproche
Puisque c'est toi qui me l'a choisi
Il n'est pas dans le calendrier
Mais tu m'as dit qu'un jour sa fête
On la ferait en tête-à-tête
Et j'attends depuis des années
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
Pendant que tu vas travailler
La nuit avec ta secrétaire
Moi je repasse tes affaires
Et je fais briller tes souliers
Le matin j'passe l'aspirateur
J'invente des plats, je fais des crèmes
Je mets le couvert que tu aimes
Oui mais toi
Tu déjeunes ailleurs
Le dimanche et les jours fériés
Tu cherches au loin la solitude
Disant que cette vieille habitude
Est nécessaire à ta santé
Mais pour le jour où tu pourras
Penser que je suis ta compagne
J'ai acheté du vrai champagne
Celui qu'tu bois toujours sans moi
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
Lorsque tu seras décidé
Tu verras, je m'ferais belle
Y a si longtemps, tu te rappelles ?
Que tu ne m'as pas regardé
Je voudrais tant pour ce beau jour
Que toi aussi tu te souviennes
Et qu'une fois encore tu reviennes
Me parler simplement d'amour
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
Mais quand c'est-y ? Mais quand c'est-y
Qu'on fêtera la Sainte Totoche ?
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Paroles - paroles...
30 mars 2009
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Les Japonais ont toujours adoré Dalida, notamment à partir du duo "Paroles, Paroles..." avec Alain Delon, également très apprécié dans ce pays, mais aussi à partir de la version japonaise de "Il venait d'avoir 18 ans". Ici, des étudiants japonais du UST College of Science Glee Club chantent en chorale "Fini, la Comédie", le 14 décembre 2008, au cours d'un concert de Noël... Je pense que si Dalida les avait entendus, elle aurait été très émue, tout comme je l'ai été en découvrant ce vibrant hommage pleinement mérité.
Publié par Dalida Forever
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Autres...
25 mars 2009
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En 1963, Jacques Poitrenaud offre à Dalida le rôle principal d'une comédie musico-policière tournée en Asie, L'Inconnue de Hong-Kong, avec Philippe Nicaud, Serge Gainsbourg et Tania Béryl.
Synopsis : Georgia et Mitzi, deux chanteuses engagées dans un cabaret de Hong Kong pour une durée de trois mois, débarquent de leur avion. Tandis que Georgia se réjouit de découvrir la perle de l'Asie, Mitzi regrette avec force soupirs l'amoureux qu'elle a laissé à Paris. Dès leur arrivée, les deux jeunes femmes sont mêlées à une curieuse affaire de trafic de diamants. Mitzi, qui veut à tout prix rentrer en France, cherche à se procurer la somme nécessaire à l'achat de son billet. Une nuit, les duettistes sont abordées par une mystérieuse jeune Chinoise qui leur assure qu'un certain Taï Ko Sing en veut à sa vie. Peu après, elle est retrouvée morte...
Le scénario est fait de telle sorte que Dalida soit mise en valeur dans son rôle de chanteuse. Ainsi, elle interprète plusieurs titres en solo ou en duo avec Tania Béryl, dont « Que la vie était jolie », mais surtout la magnifique chanson « Eux », enregistrée en 4 langues, grâce à laquelle Dalida a obtenu l'Oscar Mondial du Disque en 1963.
Mais le moment fort du film est sans aucun doute la chanson « Rues de mon Paris », une java douce évoquant Rimbaud et Prévert, que Dalida interprète avec son auteur-compositeur Serge Gainsbourg, épatant dans un rôle secondaire.
Voici quelques extraits du film :
Dalida & Serge Gainsbourg : "Rues de mon Paris" :
Vous pouvez trouver le DVD du film édité par "René Château" dans tous les magasins de multimédia, et sur tous les sites de vente sur internet.
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Histoire et anecdotes
24 mars 2009
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Vers 1984, Alice Dona (qui a déjà écrit plusieurs chansons pour Dalida, telles que Tables Séparées, Comme Si Tu Etais Là, Ô Seigneur Dieu, et surtout Je Suis Malade, écrite avec Serge Lama) lui propose une nouvelle chanson : "Fatiguée". Dalida, très émue par les paroles (car sans rien dire, cela correspondait sûrement à son état d'esprit au milieu des années 1980, soit moins de 3 ans avant sa disparition), n'a pas eu le courage de terminer l'enregistrement, et se sentait incapable de la chanter sur scène... La chanson n'est donc jamais sortie mais Dalida a assuré que si elle l'avait enregistrée, cela aurait été la chanson la plus forte de tout son répertoire.
Je vous propose ci-dessous les paroles de cette chanson magnifique, mais surtout très émouvante :
Fatiguée
Mais alors fatiguée
Dans cette maison vide aux glaces sans pitié
Devant ce trop grand lit d'absence et de regrets
Avec le souvenir des fêtes du passé
Fatiguée
Mais alors fatiguée
Avec le fil des jours sans âme et sans amour
Avec ce piano blanc et ce silence autour
Avec comme une envie d'appeler au secours
Refrain:
Allez viens
Si tu existes un peu, oh fais-le-moi savoir
Même si je n'y crois plus, je veux encore y croire
Redonne-moi envie, rien que par un regard
De rire de chanter, enfin de vivre
Allez viens
Et si tu m'aimes un peu, même si tu fais semblant
Moi je jouerai le jeu, je brûlerai vraiment
Quelque part dans le cœur on a toujours vingt ans
Fatiguée
Mais alors fatiguée
Devant ce rideau rouge qui s'ouvre sur ma peur
Avec mes yeux brulés aux feux des projecteurs
Et ce ressort cassé à la place du cœur
Fatiguée
Mais alors fatiguée
De jouer les divas derrière un téléphone
Avec le sentiment de n'être plus personne
Et découvrir l'hiver sans avoir vu l'automne...
Publié par Dalida Forever
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Histoire et anecdotes
17 mars 2009
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Ci-dessous, une petite photo de mars 2009, prise à Paris, sur laquelle on peut voir de nombreux touristes réunis autour du buste de Dalida, sur la place montmartroise qui lui est dédiée.
Cet endroit serait — selon une enquête menée par la Ville de Paris — un des plus visités de la capitale. C'est un lieu où l'on se sent naturellement à l'aise, au centre trône le buste en bronze de Dalida, sculpté par Aslan ; les arbres et la végétation cachent le trop plein de soleil ou de pluie, et le calme y règne. Si vous passez par Montmartre, n'hésitez pas à y faire un tour...!
INAUGURATION DE LA PLACE DALIDA, À MONTMARTRE LE 24 AVRIL 1997 :
Publié par Dalida Forever
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Histoire et anecdotes
14 mars 2009
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Publié par Dalida Forever
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Vidéos
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Il n'y a guère d'anecdote particulière sur cette chanson entraînante, mis à part la dénonciation de la violence des corridas à travers les paroles. Peut-être cette chanson est-elle aussi un clin d'oeil à Manuel Benitez (dit "El Cordobès"), très célèbre torero espagnol, avec qui Dalida aurait eu une très brève liaison au milieu des années 1960 (et à qui elle dédia d'ailleurs une magnifique chanson éponyme).
Le dernier jour de la féria
Les places se vendent au marché noir sur la piazza
De Barcelone jusqu'à Seville
Ils sont là de tous les pays de toutes les villes
Et déjà sur les gradins la foule joue le destin du matador
Dans la chapelle de San-Ramon Pablo Miguel
Allume un cierge à la madone
Il lui demande protège-moi
Car cette fois c'est ma dernière corrida
Pour l'amour de Maria et les yeux de Maria
Il a juré que jamais plus il ne combattrait
Pour l'amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé... Olé... Olé... Olé
Oh oh oh ... La féria
Oh oh oh ... La féria
Le dernier jour de la féria
La vie se joue au marché noir sur la piazza
Le cœur tranquille le regard fier
Pablo Miguel s'avance tout droit vers la lumière
Et le public sur son passage
Ovationne le courage du matador
Soudain le silence est tombé
Quand dans l'arène c'est la minute de vérité
Superbe dans son habit d'or
C'est le triomphe sur la mort une fois encore
Pour l'amour de Maria et les yeux de Maria
Il a juré que jamais plus il ne combattrait
Pour l'amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé... Olé... Olé... Olé
Oh oh oh ... La féria
Oh oh oh ... La féria
{Instrumental}
Pour l'amour de Maria et les yeux de Maria
Il a juré que jamais plus il ne combattrait
Pour l'amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé... Olé... Olé... Olé
Pour l'amour de Maria
et les yeux de Maria
Pour l'amour de Maria
Qui faisait le signe de croix
Pour l'amour de Maria
Oh oh oh la féria.
DALIDA CHANTE "EL CORDOBES" EN 1966 :
Publié par Dalida Forever
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Paroles - paroles...
2 mars 2009
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Dans les années 1950, Dalida était, avec Edith Piaf, la chanteuse la plus aimée et la plus écoutée en France. Voici une petite rétrospective de ses débuts dans la chanson :
"Bambino" (1956)
"Gondolier" (1957)
"Come Prima" (1958)
"Le Jour où la pluie viendra" (1957)
"Love in Portofino" (1959)
"T'aimer follement" (1960)
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Vidéos
28 février 2009
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1980, nous voici en pleine période disco et funk. Dalida, à quarante-sept ans, au sommet de sa beauté et de sa forme, enflamme les dancefloors et ses shows à l'américaine qu'elle exporte même aux USA : elle se produit notamment à Los Angeles, où elle est surnommée "The French Diva".... Dernièrement, Madonna (qui déclare être une fervente admiratrice de Dalida depuis toute petite) s'est beaucoup inspirée de Dalida, de ses chorégraphies et de ses tenues de scène pour son dernier spectacle intitulé "The Confessions Tour". Comme quoi Dalida traverse à la fois les modes et les générations... Money makes the world go round
The world go round, the world go round
Money makes the world go round
It makes the world go round
Money makes the world go round
The world go round, the world go round
Money makes the world go round
It makes the world go round
Money makes the world go round
The world go round, the world go round
Money makes the world go round
It makes the world go round
We' re in the money
We' re in the money
We' ve got a lot of what it takes to get along
We' re in the money
We're in the money
Old man depression you have really done it wrong
You'll never see a headline about a breadline today
And when we see a deadline we can look that guy right in the eye
We're in the money, come on now honey
Let's spend it lend it send it rolling along
Let's spend it lend it send it rolling along
Let's spend it lend it send it rolling along
{Instrumental}
People will steal from their mother
People will rob their own brother
People can't even walk the streets
Cause they, never know
Who in the world they're gonna meet
For that means
Oh means, means greed
Almighty dollar
People will lie they will cheat
People dont care who they rob or beat
A woman will sell her precious body
That small piece of paper
Sure carries a lot of weight
For that means, oh means, means greed
Yeaaaah !
Publié par Dalida Forever
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Paroles - paroles...