15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 10:44

En 1962, le grand auteur et chanteur Guy Béart écrit "Que Sont Devenues Les Fleurs ?" pour la jeune Dalida. Dès sa sortie, la chanson rencontre un succès immédiat et suscite l'émotion et la nostalgie. En effet, derrière les paroles se cache une vive critique de la guerre, faisant allusion à tout ce qui a changé après les dégâts matériels et moraux causés par la seconde guerre mondiale...

 Que sont devenues les fleurs du temps qui passe ?
Que sont devenues les fleurs du temps passé ?
Les filles les ont coupées, elles en ont fait des bouquets
Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais... ?
Que sont devenues les filles du temps qui passe ?
Que sont devenues les filles du temps passé ?
Elles ont donné leur bouquet aux gars qu'elles rencontraient
Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais... ?
Que sont devenus les gars du temps qui passe ?
Que sont devenus les gars du temps passé ?
A la guerre ils sont allés, à la guerre ils sont tombés
Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais... ?
Que sont devenues les fleurs du temps qui passe ?
Que sont devenues les fleurs du temps passé ?
Sur les tombes elles ont poussé, d'autres filles les vont les couper
Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais ?

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 17:27

0602498375778.jpgDalida a été la première femme à importer le disco en France (avec J'attendrai en 1975) et à l'exporter ensuite dans le monde entier, de New York à Tokyo. De "J'attendrai" à "Monday Tuesday", en passant par "Gigi in Paradisco", Dalida est considérée aujourd'hui comme une Reine du Disco de renommée mondiale, dansant sur les chorégraphies de Lester Wilson, le célèbre chorégraphe de John Travolta.

Résumé de l'émission (durée : 1h50)

30 ans après la sortie de «La Fièvre du samedi soir», Amanda Lear raconte les années disco, ses paillettes, ses stars, ses boules à facettes et ses tubes. Amanda Lear, qui en fut l'une des reines, évoque les années disco, à l'occasion des 30 ans du film culte «La Fièvre du samedi soir», qui coïncide avec ses 30 ans de carrière. Des témoignages, des documents sur la société de l'époque et des tubes incontournables ponctuent ces souvenirs pailletés. Le french disco n'est pas oublié, puisque ses figures de proue, Patrick Juvet, Marc Cerrone, Patrick Hernandez, Dalida, Sheila, Claude François mais aussi France Gall et Serge Gainsbourg redonnent de la voix. Aux côtés naturellement des stars du genre que furent Diana Ross, Grace Jones, Gloria Gaynor, Earth Wind and Fire ou Kool and the Gang.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 14:41
Cela fait 30 ans que ce grand chanteur de variétés qu'est Claude François nous a quitté. Pour lui rendre hommage, voici un extrait d'un "Top à Claude François" de 1973, dans lequel il chante les plus grands succès italiens de son amie Dalida, et en sa compagnie parle de leur enfance commune en Egypte.

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 11:33

En 1972, sort le film américain "Le Parrain" de Francis Ford Coppola. Ce film a obtenu l'Oscar du meilleur film 1972.

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SYNOSPIS du film : 

En 1945, à New York, les Corleone sont une des cinq familles mafieuses de la ville. Don Vito Corleone est « le Parrain » de cette famille. Sollozzo, dit « le Turc », qui est protégé par « le Parrain » de la famille Tattaglia- qui se prononce Tatalia- propose à Don Vito une association dans le trafic de drogue, mais celui-ci refuse, car il risquerait d'y perdre ses appuis politiques pour des raisons morales. Sonny, un de ses fils, y est quant à lui favorable. Afin de traiter avec Sonny, Sollozzo tente de faire tuer Don Vito, mais celui-ci en réchappe. Michael, le frère benjamin de Sonny, recherche alors les commanditaires de l'attentat avec l'aide de toute la famille Corleone dont son frère Sonny. Commencent alors les représailles…

On propose à Dalida, d'origine italienne, d'interpréter la chanson qui sera la Bande Originale du film, "Parle plus bas", ce qui lui a valu de recevoir une gerbe de roses rouges, accompagnée d'une carte où un correspondant anonyme l'appelle : "Notre-Dame de la Mafia".
"Parle plus bas" va se vendre à plus de cinq cent mille exemplaires en moins d'un mois dans le monde entier, et Dalida sera récompensée de multiples disques d'or pour ce chef-d'oeuvre qui reste un de ses plus grands succès. Et pour preuve, on lui demandera à nouveau de chanter la bande originale du "Parrain II" en 1974. Le titre sera "C'est mieux comme ça".


Dalida interprète "Parle plus bas" au milieu des années 1970 :

 

Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Le monde n'est pas prêt pour tes paroles tendres
Le monde n'est pas prêt pour nous
Il dirait tout simplement que nous sommes fous

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous surprendre
Tu sais très bien
Qu'il ne voudrait jamais comprendre
Que dans nos cœurs moi, j'ai trouvé
Ce que le monde refusait de nous donner

{Instrumental}

Parle plus bas mais parle encore
De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas
Car on pourrait bien nous entendre
Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
De ceux qui ont fait des chansons
Sans un "je t'aime" où l'amour rime avec raison

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 19:44

On a l’habitude de dire « quand on aime on ne compte pas ». Orlando, le frère de Dalida, conserve aujourd’hui soigneusement dans son bureau les disques d’or de sa sœur. Ils sont innombrables et correspondent à des ventes qui n’ont jamais été exactement les mêmes en fonction de l’évolution du marché.

Au début des années 1960, on attendait le trois cent millième exemplaire vendu, voire le millionième pour vous offrir une reproduction simplement dorée de votre disque. Depuis, certains artistes ont ainsi été honorés après la diffusion de cent mille exemplaires seulement. Mais aucun d’entre eux n’a affiché un palmarès équivalent à celui de Dalida.

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Ces souvenirs d’une carrière unique dans l’histoire musicale, Orlando les a affectueusement conservés et rassemblés dans une vitrine, derrière le bureau sur lequel il travaille. Parmi eux figurent les principaux trophées et honneurs de la chanteuse, des « Bravos du Music-Hall » à la médaille de la présidence de la République, remise des mains du Général De Gaulle en personne (1968) en passant pas la Croix de Vermeil de commandeur des Arts, Sciences et Lettres.
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Pour Dalida on créera en 1956 le premier disque d’or comme on créera en 1964 le premier disque de platine et en 1981 le premier disque de diamant. Dalida a reçu au cours de sa carrière plus de 70 disques d’or. Elle a enregistré en dix langues (français, italien, espagnol, allemand, anglais, japonais, hébreux, égyptien, flamand et libanais) plus de 2000 chansons et vendu plus de 200 millions de disques dans le monde. Elle reste même vingt-et-un ans après sa disparition, l’artiste la plus récompensée du show-business. Et ceci reste justifié :

 

A l’écouter chanter de sa voix souple et rauque, profonde et harmonieuse, puissante et intime, Dalida arrache les larmes. Elle ne triche pas. Elle y met tout son être. Entière. Dans la légèreté comme dans l’émotion. Chaque chanson est vécue comme une séquence de cinéma. Elle s’immerge dans l’histoire. Se met en scène. Danse les mots.

Chansons réalistes. Twist. Jerk. Disco. Reggae. Dalida aura vu passer tous les styles musicaux. Jamais elle ne s’est perdue. Toujours son style bien affirmé s’est habilement adapté aux modes et aux rythmes. «Mon répertoire est le reflet de ce que je suis. Je ne chante pas des chansons intellectuelles mais des chansons qui viennent du coeur» confiera-t-elle à Paris Jour en 1971. La musique, les paroles, le sujet, tout est toujours en adéquation avec son évolution personnelle et l’époque qu’elle traverse. Chaleureuse et baroque à souhait, Dalida a su se faire aimer d’un public plus intellectuel : philosophes, politiques et hommes de lettres, séduits par la richesse de son répertoire et la qualité de son interprétation. Louis Aragon dira d'elle qu'elle est "la plus grande comédienne de la chanson française"...

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 18:37

Bientôt 21 ans après sa disparition, Dalida reste présente dans nos coeurs... et dans Paris.
Paris est la ville où elle a vécu de 1954 à 1987, soit plus de trente ans... Elle est aujourd'hui une des figures mythiques de la capitale française, la faisant rayonner dans le monde entier. Voici quelques endroits à découvrir dans Paris :

La Place Dalida (Montmartre) :
Cette place, inaugurée en 1997, est estimée aussi visitée que la cathédrale Notre-Dame de Paris...

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La Maison de Dalida (Montmartre) :
11, bis rue d'Orchampt

Chaque année, on compte des milliers de français et d'étrangers qui passent devant cette magnifique villa parisienne très chère au coeur de Dalida, une manière de lui rendre visite...

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La scépulture de Dalida
(Cimetière de Montmartre) :

Cette tombe, ornée d'une statue taille réelle devant des rayons dorés, est la plus fleurie de France; c'est aussi la plus visitée.

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 16:46

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 16:32

Dalida ne s'épargnait pas, en 1980, abordant la quarantaine, elle organise un énorme show à l'américaine au Palais des Sports (elle fût la première femme à y chanter), avec pour chorégraphe Lester Wilson, celui de Travolta dans "La fièvre du samedi soir"... C'est cette Dalida endiablée et pailletée qui est restée aujourd'hui dans les mémoires, tant elle a marqué la France et le monde (même les Etats-Unis, dans la célèbre salle de concert du Carnegie Hall) avec cette nouvelle facette, reine du Disco.

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 13:41
Voici la carte d'identité que Dalida a faite faire en 1961, suite à son changement de nationalité (En effet, peu de gens de savent, mais elle est passée d'italienne à française ! Elle-même s'avouait séduite par ce pays qui l'avait adoptée...)

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 15:04

vetements.jpg« C’était facile d’habiller Dalida dans la mesure où elle avait un corps parfait. On lui mettait ce qu’on voulait, elle pouvait porter n’importe quoi. Sa taille de mannequin nous permettait de ne pratiquer que de très légères retouches. Elle savait mieux que personne porter une robe et la mettre en valeur. Les gestes et les mouvements de Dalida à la télévision sont célèbres. Elle avait une facilité, une élégance, une manière de bouger qui n’appartenait qu’a elle. J’ai obtenu grâce à Dali le plus beau compliment que j’aurais jamais pu avoir. C’était lors d’un dîner en ville, Yves Saint Laurent arrive et me dit : «  J’ai vu une émission sur Dalida hier soir à la télévision,  j’ai reconnu vos toilettes. Vous faites les plus belles robes du soir de Paris » confiait son couturier fétiche, Louis Azzaro.

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En plus de trente ans de carrière, Dalida façonne son image comme elle sculpte son corps. Avec volonté. Sans relâche. Jour après jour. Brune, fraîche et pulpeuse à vingt ans, elle se transforme peu à peu, alors que sa carrière évolue et que la maturité arrive, en une blonde sublime, sexy en diable. Les jambes sont longues. Les pieds chaussés de talons aiguilles. Les strass et les paillettes brillent sous les projecteurs. Dalida irradie sur scène, joue de sa chevelure blond vénitien et dévoile son corps parfait.
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Dans la rue, Dalida fait école. On croise dans les années 50 des dizaines de jeunes filles sous influence franco-italienne. Yeux de biche, chevelure moussante, taille menue prise dans une large ceinture. C’est la mode qui veut ça. Mais c’est surtout Dalida qui véhicule cette image via les pochettes de ses 45 tours.
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Côté scène, elle sait s’entourer. La fameuse robe de velours rouge de son premier Bobino en 1958 est signée du couturier Jean Dessès (le même qui habillait Rita Hayworth ou Marlène Dietrich). Plus tard, elle aimera la sobriété et le chic de Pierre Balmain et l’indémodable Yves Saint Laurent. Mais dans la mémoire collective, c’est la Dalida des shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier qui reste la plus vive. Une Dalida glamour et raffinée, épousant à merveille de ses courbes les longues robes fourreaux de Louis Azzaro. Sans oublier la Dalida qui galvanise la scène du Palais des Sports en 1980 dans des tenues incroyables signées du couturier Michel Fresnay.
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Après sa disparition, Orlando a conservé précieusement toute sa garde-robe. La garde-robe d’une femme à la fois élégante et expansive pour les besoins de son métier. Des centaines de tenues, de chaussures, de sacs et de foulards présentés pour la première fois à l’occasion de cette exposition.

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